Intervention de François Pillet

Réunion du 7 juillet 2016 à 15h10
Transparence lutte contre la corruption et modernisation de la vie économique – orientation et protection des lanceurs d'alerte — Article 41 bis priorité

Photo de François PilletFrançois Pillet, rapporteur de la commission des lois constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du règlement et d'administration générale :

Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, je propose une méthode pour l’examen des amendements relatifs au droit des sociétés. Elle vaudra pour l’ensemble de notre discussion, à l’exception de deux ou trois amendements, sur lesquels je ferai des observations particulières.

Il est logique de prendre beaucoup de temps pour expliquer, légitimer et apurer le droit qui concerne l’ensemble de nos concitoyens. Mais le droit des sociétés est très spécial et technique.

La plupart des amendements du Gouvernement visent à revenir sur les positions de la commission des lois, qui a procédé à une simplification du droit des sociétés. Les choix que nous avons faits viennent de la proposition de loi de simplification, de clarification et d’actualisation du code de commerce de Thani Mohamed Soilihi, membre du groupe socialiste républicain et citoyen, dont le rapporteur était notre collègue André Reichardt, membre du groupe Les Républicains. Nos deux collègues ont travaillé en parfaite osmose, et leur texte a été soutenu à l’unanimité par la commission des lois.

J’émettrai donc un avis défavorable sur tous les amendements du Gouvernement. À l’inverse, la commission est favorable à tous les amendements, sauf un, de notre collègue André Reichardt. Je les reprendrai au nom de la commission.

Il s’agit de codifier immédiatement des dispositions législatives que le Gouvernement souhaite faire passer par ordonnance. Si nous les votons aujourd’hui, elles pourront être immédiatement codifiées, alors que l’ordonnance ne sera publiée que dans six mois.

Certes, il reste quelques réglages, souvent rédactionnels, à effectuer. Mais je serais étonné que nous ne trouvions pas un terrain d’entente. Nous avons travaillé avec la Chancellerie et le ministère de l’économie et des finances sur ces points purement techniques.

Les autres amendements en discussion sont de coordination ou de cohérence.

Bien entendu, mes chers collègues, si vous souhaitiez obtenir des précisions supplémentaires au cours de la discussion, je vous les donnerais volontiers. Il ne pourra pas être dit que nous n’aurons pas débattu, même sur un sujet technique.

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