Je vous renvoie au rapport de Mme Barbaroux, qui est une grande professionnelle. L’approche du Gouvernement est transversale : elle s’appuie sur un rapport dont l’élaboration a pris plusieurs mois, en concertation avec les professionnels.
Deuxièmement, madame Lienemann, la profession de coiffeur est la seule qui requiert un brevet professionnel. Pour les autres métiers, il faut un CAP.
La valorisation des acquis de l’expérience est une nécessité, mais elle doit avoir lieu de manière fluide. Certains professionnels adoptent trop souvent une pratique malthusienne pour éviter les entrants. C’est la réalité sur le terrain.
Par ailleurs, des milliers de coiffeurs, à défaut de pouvoir reprendre un salon de coiffure, se tournent vers la coiffure à domicile. Cela s’accompagne d’une moins bonne couverture sociale et entraîne des pratiques parfois déviantes, voire de l’économie grise. C’est contre ce phénomène que nous nous efforçons de lutter.
Encore une fois, l’approche du Gouvernement a été systémique, complète, exhaustive, concertée et travaillée ! Elle n’est pas de bric et de broc !