Comme l’a fait M. le ministre, je vais indiquer notre position sur l’ensemble de ces amendements, qui visent, pour certains, à étendre le champ de la directive et, pour d’autres, à abaisser le seuil ou à changer la date d’entrée en vigueur.
La commission des finances est parvenue à une position d’équilibre, qui permet à la fois d’assurer la nécessaire transparence, tout en préservant la compétitivité des entreprises françaises. C’est la raison pour laquelle le texte prévoit une application au 1er janvier 2018, sous réserve de l’adoption de la directive.
Abaisser le seuil, élargir l’objet ou changer le champ nous éloignerait du projet de directive, ce qui est contre-productif pour la compétitivité des entreprises françaises. Par ailleurs, le risque constitutionnel est réel.
Enfin, les membres de la commission des finances ont assisté à l’audition du président de Transparency international, Daniel Lebègue. Celui-ci nous a confortés dans l’idée qu’il était totalement contre-productif pour un seul pays, la France, de mettre en œuvre le projet de directive par anticipation.
La commission des finances propose donc d’en rester au cadre de la future directive. Le texte auquel nous sommes parvenus permettra d’assurer la nécessaire transparence, tout en préservant la compétitivité des entreprises.
La commission des finances est défavorable à ces deux amendements, comme aux suivants, qui vont dans le sens d’une trop grande restriction ou d’une application anticipée.