Monsieur le sénateur, vous avez raison d’appeler notre attention sur ce point important, alors que la saison des festivals vient de s’ouvrir en France, saison dont nous pouvons être très fiers, car cette vitalité et cette diversité artistiques, sur l’ensemble de notre territoire – ce n’est pas qu’un sujet francilien –, n’existent nulle part ailleurs.
Vous l’avez dit, un premier fonds a été créé après les attentats de novembre 2015, après le drame du Bataclan. Il a été créé par l’État – plus précisément par le ministère de la culture et de la communication –, mais il a été abondé par les acteurs de la filière et par la Ville de Paris et est géré par le Centre national de la chanson, des variétés et du jazz, le CNV, afin de pallier la baisse de fréquentation et de contribuer à financer des mesures de sécurité indispensables pour accueillir le public dans de bonnes conditions.
À la mi-juin, 330 manifestations avaient été soutenues, pour environ 7 millions d’euros. Cependant, vous avez raison, ce montant est apparu insuffisant, au début du mois de juin, face à la demande des festivals, qui se déploient durant tout l’été. C’est pourquoi j’ai annoncé un abondement du fonds d’un montant supplémentaire de 7 millions d’euros, ce qui doublera ses crédits et permettra de donner aux festivals les moyens d’accueillir leur public en toute sécurité.