Sommes-nous en quelque sorte victimes de certains « succès » ? Comment convaincre les personnes qui sont à Calais de demander l'asile en France ? Selon plusieurs associations, certains partent à Calais pour bénéficier des procédures « fast track », impossibles en Ile-de-France. On a gonflé Calais par l'incapacité à répondre aux demandes ailleurs sur le territoire. Après être passés par l'enregistrement précis dans les « hotspots » en Italie, en Grèce ou en Hongrie, certains restent à Calais durant six mois, pris dans le « tunnel » de Dublin, leur dossier n'étant pas traité avant l'obtention de la réponse du premier pays les ayant accueillis. Nous devons aussi discuter avec la Grande-Bretagne du rapprochement familial.