il a tenu des propos clairs à ce sujet, et je tiens à le remercier ainsi que les présidents de départements et les maires. Comme le disait M. Leconte, ayons des relations plus denses avec les collectivités territoriales.
En début d'année, nous avons effectivement rencontré des difficultés au sujet des demandes d'asile en Ile-de-France. Nous avons réformé et modernisé les huit plates-formes : l'augmentation des capacités d'accueil de 35 à 70 rendez-vous par jour est un facteur de fluidification.
Madame Tasca, les CAO auront une taille humaine, adaptée à celle des collectivités. Une charte d'accueil dans les CAO mobilisant toutes les associations garantit la qualité de l'accueil. Hier, nous avons rencontré des associations et nous travaillons très sérieusement avec elles pour aboutir à une relation de confiance et de qualité.
La durée de traitement des demandes d'asile est passée de 24 à 14 mois pour l'OFPRA et la Cour nationale du droit d'asile (CNDA), y compris les recours.
Monsieur Mercier, vous avez tout intérêt à dire à Lyon comment les choses fonctionnent et à faire preuve de pédagogie. Vos propos correspondent très exactement à ce que nous faisons et voulons faire. Des contrôles de sécurité rigoureux sont réalisés au moment de l'enregistrement de la demande d'asile, très méticuleusement. Cela élève le coefficient de sécurité. C'est après que l'opération de sécurité a été réalisée que l'aide à la demande d'asile est déclenchée.
Madame Troendlé, ne pas reconstituer la jungle est l'un de nos objectifs prioritaires, et c'est pourquoi nous maintiendrons des moyens de sécurité et des forces de l'ordre, garanties d'une bonne sécurisation de la région.
Monsieur Mézard, le règlement de Dublin s'applique normalement de façon identique sur le territoire national. Notre stratégie privilégie l'intégration dans le dispositif national d'accueil (DNA) des personnes qui peuvent prétendre à l'asile en France et passent par les CAO.
Monsieur Vial, votre question sur les mineurs isolés est très juste, difficile et sensible. Certains affirment avoir de la famille ailleurs qu'en France. Nous devons alors favoriser le regroupement de ceux qui ont des liens familiaux en Grande-Bretagne. Nous y travaillons avec les Britanniques.
Ces discussions ont déjà abouti à la prise en charge de plusieurs dizaines de mineurs isolés par la Grande-Bretagne.
J'entends qu'il faut davantage associer les collectivités territoriales, Madame Assassi. Conformément aux instructions, la discussion doit s'engager le plus en amont possible, pour un dispositif apaisé et réussi.