Je partage l'avis de Chantal Jouanno et je voudrais rappeler que le groupe communiste a longtemps eu deux femmes en tête de liste pour les élections sénatoriales dans le Val-de-Marne. Par rapport à la réalité du Sénat et à la faible proportion de femmes qui caractérise notre assemblée, c'était une avancée au profit des femmes. Mais dès que la loi sur la parité fut adoptée, notre parti s'est plié à l'exigence d'alternance entre femmes et hommes pour constituer sa liste de candidats.
S'agissant du logement, je voudrais revenir sur les violences conjugales. La loi prévoit que c'est l'auteur des violences qui doit quitter le domicile conjugal - c'est quelque chose que nous avons obtenu. Toutefois, nous savons bien que cela présente un risque pour certaines femmes, proies faciles pour leur mari violent sachant où les trouver. Ne pourrait-on donc ajouter une disposition pour protéger les femmes victimes de violence ?
Je suis bien consciente qu'il s'agit d'un vaste problème qui pourra difficilement se régler par la voie d'un amendement, mais au moins pourrions-nous soulever le sujet en séance publique.