Je comprends parfaitement le souhait des élus d’être destinataires d’informations contribuant à la prévention de la radicalisation. Ce souhait est bien normal.
Une rencontre sur le sujet a été organisée par le ministre de l’intérieur en septembre avec les présidents de l’AMF, de l’ARF et de l’ADF. Par ailleurs, le Gouvernement a signé des conventions avec plusieurs associations d’élus pour que les dispositifs préfectoraux de prévention de la radicalisation bénéficient de l’irremplaçable expérience des maires, sur laquelle, monsieur le sénateur, vous avez raison d’insister.
(Exclamations ironiques sur les travées du groupe Les Républicains.) Une instruction envoyée aux préfets le 14 septembre leur demande de rencontrer tous les présidents d’exécutif local et une circulaire a été diffusée