Ce plan comportait des dispositions telles que les tirs de dissuasion, mais aussi la mise en place de tirs de prélèvement, avec l’aide de chasseurs locaux, ciblés sur les loups qui attaquent, ce qui est plus efficace que la traque quinze jours après d’un loup qui ne serait pas nécessairement responsable de cette attaque.
Oui, monsieur le sénateur, nous avons versé des aides ! Mais qu’aurait-il fallu faire ? Ne plus verser d’indemnisations ? Je vous rappelle que, en 2012, à mon arrivée, le ministère de l’agriculture versait 8 millions d’euros au titre des indemnisations. Désormais, cette somme atteint 22 millions d’euros, la population des loups ayant augmenté.
Vous évoquez également la convention de Berne. Mais qui l’a signée – c’était il y a déjà un moment ? En tout cas, ce n’est ni le gouvernement actuel, ni le précédent, ni même celui d’avant. Alors, certes, il faudrait renégocier cette convention, mais encore faut-il trouver une majorité pour le faire !
Vous l’avez oublié, parce qu’il faut bien connaître le dossier, mais il faudrait également renégocier la directive Habitat avant même de parler de la convention de Berne.