Cet amendement de notre groupe porte encore sur la formation professionnelle des enseignants, qui constitue un droit essentiel.
Mes chers collègues, j'ai vraiment envie de vous convaincre et c'est pourquoi je vais insister quelque peu.
Sur le fond, quand on y réfléchit, non seulement la formation permanente des enseignants est un droit, mais elle procède de la nécessité, ne serait-ce que pour permettre les échanges d'expériences, l'appréhension de nouvelles méthodes pédagogiques, en ce sens que cette formation permanente permet d'amender le travail de l'enseignant et de le rendre plus efficient.
Les élèves changent, les conditions d'enseignement, les outils, les méthodes évoluent, ne serait-ce qu'avec le développement de la « cybernétique populaire », si l'on peut dire. Par conséquent, la formation est nécessaire.
Notre amendement vise, dans les faits, à créer un droit au congé individuel de formation des enseignants, droit assez nettement inspiré de ce qui existe pour les salariés du secteur privé.
On notera que le texte qui nous est proposé pour l'article L. 921-1-2 du code de l'éducation en est également inspiré, puisqu'il ressemble assez nettement aux dispositions qui sont en vigueur depuis l'adoption de la loi relative à la formation professionnelle tout au long de la vie et au dialogue social, dispositions qui ont été codifiées dans le code du travail.
Je vous dispenserai, mes chers collègues, de la lecture de ces articles, ...