Nous avons fait part de nos préoccupations au Parlement européen, où des discussions à ce propos ont lieu en ce moment.
Les lanceurs que nous utilisons sont Ariane pour la moitié des lancements, ainsi que le lanceur russe Proton, le lanceur chinois Longue marche - excellent mais que nous n'avons pu utiliser qu'une fois car la réglementation américaine nous en empêche de facto - et le lanceur américain SpaceX, que nous avons beaucoup sollicité dernièrement. Nous ne nous contentons pas d'Ariane, même si nous pensons que l'Europe a besoin d'un lanceur très performant, afin d'accroître notre capacité de lancement en évitant la file d'attente, et de stimuler la concurrence. La création de SpaceX a quasiment divisé par deux les coûts d'accès à l'espace.
Nous avons annoncé la réduction de nos investissements. Nos revenus historiques issus de la télévision, des télécommunications et des services aux gouvernements étant en légère décroissance, je fais entrer notre écosystème dans une logique de productivité.