Je suis disposé à me présenter devant vous chaque fois que l'actualité le réclamera, en plus des auditions prévues au début et à la fin du semestre européen.
Je n'ignore pas la tendance à la sous-consommation des fonds structurels. La refonte des régions pose quelques problèmes, mais est aussi un atout pour ces dernières en matière de compétitivité et de visibilité ; les nouvelles régions sont pertinentes sur le plan démographique. Je souhaite rencontrer l'Association des régions de France au plus vite pour évoquer ces sujets.
Le fonds européen de défense est simplement, à ce stade, une proposition du président Juncker. Quant à la proposition de Thierry Breton d'un Fonds européen de sécurité et de défense, son impact financier, notamment sur la dette, reste à évaluer.
Nous ne sommes pas favorables à un Brexit punitif : il faut être deux pour danser le tango... L'article 50 n'ayant pas encore été déclenché, nous ne savons pas encore comment se déroulera la négociation. Le Royaume-Uni a toujours été partagé entre son appartenance européenne et son alliance privilégiée - un peu moins aujourd'hui - avec les États-Unis. On constate en effet un retour à une préférence pour l'Otan. Il faut néanmoins prendre avec une certaine distance les articles de journaux. Le Royaume-Uni a vocation à faire partie d'un schéma européen de la défense qui doit rassembler autant que possible. Je ne veux pas croire que les Britanniques ne souhaitent pas s'y associer. Au-delà du Brexit, c'est un domaine de coopération privilégié.