De même que l'exception culturelle française a été reconnue, il nous semble utile de reconnaître une exception éducative. A ce titre, notre amendement prévoit de poser le postulat selon lequel l'éducation est un droit qui ne saurait être soumis à la loi du marché. Le principe de gratuité de l'enseignement constitue la garantie de ce droit. L'éducation participe à une mission de service public. Elle ne saurait être considérée comme un bien marchand.
Nous sommes très critiques face aux déviances du système : des officines privées se développent et elles proposent à des tarifs très élevés l'accès à de petits cours de mise à niveau, accessibles aux seuls enfants dont les parents ont les moyens financiers de les y inscrire.