Cet amendement devrait recevoir une large approbation du Sénat puisqu'il est très proche d'un article additionnel après l'article 17 adopté sur proposition du rapporteur.
Nous souhaitons que des dispositions particulières puissent être prises pour faciliter l'intégration des élèves non francophones. Bien des enfants sont scolarisés dès leur arrivée en France sans parler un mot de français. Ce handicap n'est que momentané s'il est rapidement et bien pris en main ; s'il est négligé, les enfants concernés se retrouveront vite en situation d'échec scolaire, d'autant que, compte tenu de leur parcours, ils ont souvent quelques années de retard par rapport à la moyenne.
II nous semble donc primordial que, de façon temporaire, tant que persistent des difficultés linguistiques, ces enfants fassent l'objet d'une attention toute particulière. Je pense, bien sûr, à l'enseignement ad hoc de la langue, mais aussi à l'enseignement de la culture française, à l'explication de certains concepts indispensables pour vivre en France comme celui de laïcité ; je pense encore aux divers soutiens pour essayer de réduire l'écart entre la culture d'origine et la vie quotidienne dans notre pays.
Les actions envisagées peuvent être diverses, mais elles doivent exister et être reconnues avec force dans le texte.