Je partage les inquiétudes de M. Legendre quant au taux d'échec de certains de nos jeunes dans l'enseignement supérieur, notamment ceux qui sont titulaires d'un baccalauréat technique et qui s'engagent ensuite dans des formations universitaires. Pour autant, je crains que la formulation proposée, à savoir les « acquis préalables qu'ils estiment nécessaires à la réussite des étudiants », n'ait pour conséquence de bloquer des élèves souhaitant poursuivre leurs études dans l'enseignement supérieur.
C'est la raison pour laquelle, lors du vote de cet amendement, nous nous abstiendrons. Car je ne voudrais pas que ces dispositions aient pour conséquence d'instaurer une sorte d'examen, comme cela a pu être le cas auparavant pour certains, parce que ces jeunes penseraient qu'ils n'ont pas la capacité de suivre le cursus.
Le taux d'échec de certains de nos jeunes dans les formations d'enseignement supérieur est un réel problème. Pour autant, je crains que la rédaction proposée n'ait pour conséquence de fermer certaines portes qui leur sont aujourd'hui ouvertes malgré tout.