Tout à l'heure, nous avons défendu le pendant de cet amendement en proposant la mise en oeuvre de dispositions particulières pour faciliter l'intégration des élèves non francophones.
Certains enfants sont scolarisés à leur arrivée en France alors qu'ils ne parlent pas un mot de français. Ce handicap, s'il est rapidement et bien pris en main, ne sera que momentané. Si, au contraire, il est négligé, les enfants concernés se retrouveront vite en situation d'échec scolaire.
Pour bien prendre en charge ces enfants non francophones, notamment avec des enseignements adaptés, les enseignants doivent être formés. Lors de leur formation initiale, un enseignement spécifique doit donc être consacré à cette mission.