Intervention de Ségolène Royal

Réunion du 13 octobre 2016 à 15h00
Questions d'actualité au gouvernement — Cop 21 et accord de paris

Ségolène Royal, ministre :

Vous m’interrogez sur le rôle de la présidence française. Nous conduisons principalement quatre actions.

La première consiste à accélérer les ratifications, pour faire en sorte que l’accord de Paris soit le plus universel possible au moment de l’ouverture de la COP 22. Je réunis demain l’ensemble des ambassadeurs en poste à Paris, pour leur donner l’impulsion et les clefs des modalités de cette ratification si importante. En effet, seuls les pays ayant ratifié l’accord de Paris assisteront à la première réunion de la conférence des parties.

Nous voulons ensuite que chaque pays applique les engagements nationaux qu’il a pris. La France l’a fait à travers la loi de transition énergétique et pour la croissance verte. Chaque pays doit maintenant appliquer ce que l’on appelle en anglais les INDC, pour Intended Nationally Determined C ontributions, c’est-à-dire ses engagements nationaux.

Notre troisième champ d’action a trait au financement. L’accord prévoit de doter le Fonds vert pour le climat de 100 milliards de dollars par an à partir de 2020. Toutefois, nous cherchons surtout à mobiliser les financements privés. Les entreprises ont compris qu’investir dans la croissance verte et dans le climat, c’est aussi investir pour l’innovation, pour la création d’emplois. Nous voulons aider les entreprises à être imaginatives et à créer de l’activité.

Nous nous efforçons enfin de favoriser les coalitions de l’action. Sur ce sujet, la France doit continuer d’être à l’offensive. Je songe, par exemple, à notre action sur les énergies renouvelables en Afrique, à la coalition solaire copilotée par la France et par l’Inde ou à l’initiative CREWS, le système d’alerte précoce aux catastrophes du climat pour les petites îles.

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