Ma question s'adresse à M. le secrétaire d'État auprès de la ministre de l'environnement, de l'énergie et de la mer, chargée des relations internationales sur le climat, chargé des transports, de la mer et de la pêche.
Les trains d’équilibre du territoire, financés par l’État, représentaient par nature une garantie de desserte de nos territoires ruraux et hyper-ruraux. Pour une partie du Massif central, il s’agit des lignes Clermont-Ferrand - Béziers, l’« Aubrac », et Clermont-Ferrand - Nîmes, le « Cévenol ».
On nous dit aujourd’hui que les trains d’équilibre du territoire coûtent trop cher. En juillet, M. Vidalies annonçait le désengagement de l’État pour les deux trains que j’ai cités, les condamnant ainsi à disparaître si les régions ne les prennent pas à leur charge.
Bien sûr, les régions n’en ont pas les moyens. Au surplus, les trains d’équilibre du territoire que vous maintenez sont de fait des trains Intercités, et non des outils de desserte de la ruralité. Dans la ruralité, l’État doit maintenir son engagement, fût-ce en partenariat avec les régions, et rester chef de file.
Je vous propose de mettre en place un train « Transmassif central », qui comporterait un tronçon commun Paris-Clermont-Ferrand, sur lequel vous engagez déjà le renouvellement total du matériel roulant, et deux prolongations vers Nîmes et Béziers respectivement, les lignes étant déjà électrifiées.
Le « Transmassif central » succéderait à l’« Aubrac » et au « Cévenol ». La mise en place de ce train serait un formidable atout et permettrait d’amortir les investissements en cours. Que pensez-vous de cette proposition ?