L'amendement n° 405 rectifié, présenté par Mme Hermange et M. Goujon, est ainsi libellé :
Après le cent vingt-septième alinéa du rapport annexé, insérer un alinéa ainsi rédigé :
Dans les zones où coexistent des établissements très difficiles, il faut donner une très grande marge de manoeuvre à un chef d'établissement prêt à engager sa responsabilité sur l'avenir de l'établissement pour en faire un établissement d'excellence. Dans ces écoles, il apparaît judicieux de reproduire le modèle des no excuse schools américaines. En accordant une autonomie financière et pédagogique totale au chef d'établissement on lui permet de mener des expériences. Il doit pouvoir recruter les membres de l'équipe pédagogique (enseignants, surveillants, et personnels administratifs) qui se portent volontaires et adapter leurs contrats de travail aux besoins du projet d'établissement. Il doit pouvoir également adapter les programmes nationaux à sa population d'élèves. Enfin, il doit avoir la possibilité d'établir des contrats de réussite scolaire très stricts avec les élèves et leurs parents, qui engageraient également leur responsabilité. Le contrat d'autonomie devrait être suspendu si les taux de réussite des élèves aux examens nationaux n'augmentaient pas.
La parole est à M. Philippe Goujon.