J’ai agi, depuis plus de deux ans maintenant, avec l’appui de mes collègues chargés des familles et de la jeunesse, pour accompagner cette réforme, ainsi que pour en stabiliser le cadre et le financement.
J’ai également agi pour apporter des réponses concrètes et pour favoriser le dialogue entre des acteurs qui trop souvent œuvraient chacun de leur côté, alors qu’ils ont en partage l’immense responsabilité de participer à l’éducation des enfants, avant, pendant et après la classe.
Vous l’avez dit, madame la sénatrice, cette réforme a été difficile à mettre en œuvre, parce qu’elle a opéré des changements profonds dans notre organisation, parce qu’elle a mobilisé les énergies et les financements des communes, parce qu’elle a demandé un changement de pratiques des enseignants, des animateurs, parce qu’elle a conduit aussi les familles à adapter leurs comportements.
Oui, clairement, cette réforme a demandé beaucoup.
Oui, clairement, cette réforme a provoqué de nombreux débats dans toutes les communes de France. On peut le déplorer, mais on peut aussi relever, et vous n’êtes pas la seule à le faire, madame la sénatrice Françoise Cartron, que cette réforme a redonné à l’école une place essentielle dans les politiques locales, …