Pourtant, aujourd’hui, certains voudraient revenir en arrière.
Mesdames, messieurs les sénateurs, cette réforme, nous l’avons installée pour améliorer les apprentissages des élèves, en répartissant mieux les heures de classe sur la semaine et en permettant aux enseignants de programmer les séquences d’enseignement des savoirs fondamentaux – lire, écrire, compter –, à des moments, le matin, où la faculté de concentration des élèves est la plus grande.
Cette réforme, nous l’avons pensée comme un élément solidaire de la priorité au premier degré engagée par la refondation de l’école. Faut-il en rappeler certaines de ses dimensions qui n’ont pas pu vous échapper ? On peut ainsi évoquer la création massive d’emplois – quelque 19 328 créations d’emplois d’enseignants pour le premier degré depuis le début de ce quinquennat.