Monsieur le président, monsieur le ministre, madame la rapporteur, mes chers collègues sénatrices et sénateurs, comme souligné dans l’excellent rapport de notre collègue Anne-Catherine Loisier, la filière équine est très diverse. Sous toutes ses facettes, le milieu équestre jouit d’un poids économique certain. La France a su asseoir son savoir-faire dans ce domaine, avec des activités très complémentaires.
Nos couleurs ont d’ailleurs été portées avec brio lors des derniers jeux Olympiques. Nous applaudissions hier soir encore, au Sénat, les excellents résultats français à Rio, notamment en concours complet et en saut d’obstacles.
Le rayonnement français à l’international en matière équestre n’est plus à démontrer. De nombreuses institutions, tel le Cadre noir, à Saumur, bénéficient, à juste titre, d’une renommée mondiale. À ce propos, monsieur le ministre, je vous signale que certains acteurs sont inquiets, car ils n’aimeraient pas voir partir le Cadre noir vers d’autres cieux.
Le Mondial du Lion débute aujourd’hui au Lion-d’Angers. Cette compétition rassemble des compétiteurs du monde entier, devant un public très varié : des initiés, des connaisseurs, mais également des profanes qui viennent de milieux sociaux très divers. Autrement dit, l’amour de la compétition et des chevaux rassemble, au-delà des clivages sociaux habituels.
Le volet sportif est indéniable pour la filière équine. L’équitation est d’ailleurs un sport pratiqué majoritairement par les femmes, celles-ci représentant en effet 80 % des licenciés. C’est l’un des rares sports où les femmes sont plus nombreuses que les hommes.