La relève est donc assurée ; la filière équestre est une chance pour la France, l’agriculture, le sport et le développement économique.
Comme l’a évoqué Mme Loisier, la TVA soulève des problèmes. Il est quelque peu paradoxal, à l’heure du Brexit, que le modèle anglais se soit imposé pour la filière équestre à toute l’Europe. Il est grand temps de remettre tout cela dans le bon ordre.
Il en est de même – vous y répondrez certainement, monsieur le ministre – des modalités d’accès aux différentes aides de la PAC. Il règne un certain flou en la matière, qui mériterait d’être clarifié, afin de profiter à la filière.
Par ailleurs, en termes de conservation des races anciennes, rappelons ici le rôle essentiel joué par les éleveurs qui œuvrent à la protection des races. Celles-ci sont protégées et maintenues dans le patrimoine français, grâce à un travail quotidien, trop peu visible, notamment dans les médias. Nous aimerions que des efforts soient consentis dans ce domaine.
Une autre question nous tient très à cœur, car les passionnés de chevaux sont souvent de grands défenseurs du bien-être animal. Nous devons, là aussi, ne pas oublier les évolutions récentes en la matière.
Une charte pour le bien-être équin a été signée ; il s’agit d’une avancée indéniable que nous saluons. Nous formons le vœu que son respect soit général, et nous faisons confiance aux professionnels pour montrer l’exemple. La question de la fin de vie des chevaux est un point particulièrement délicat qui nécessite un approfondissement pour que ce moment se déroule dans la transparence et la dignité.
Enfin, le cheval pourrait être beaucoup plus utilisé comme outil par l’homme. Nous souhaiterions qu’un certain nombre d’études soient menées pour renforcer la filière. Je ne vous rappellerai pas le rôle des chevaux de trait, que l’on redécouvre aujourd’hui.