Vous savez aussi l’importance que les attelages peuvent présenter pour le travail : ils sont moins polluants qu’un tracteur et permettent des avancées séquencées et un rythme plus lent, ce qui garantit une bien meilleure valorisation des espaces naturels et agricoles.
Bref, partout dans nos territoires, des initiatives sont à promouvoir, qui vont à la fois défendre la filière des chevaux, mais aussi un développement harmonieux de celle-ci au sein des territoires.
Mon collègue et ami Joël Labbé avait d’ailleurs lancé ici même un débat lors de l’examen de la loi pour la reconquête de la biodiversité, via un amendement en faveur de la traction animale. À l’époque, Ségolène Royal avait indiqué qu’elle souhaitait encourager le recours à la traction animale comme force de travail en intégrant cette idée dans les prochains contrats de territoires à énergie positive. Nous aimerions savoir où en est cette idée ; je sais que votre collaboration est grande, monsieur le ministre.
Je remercie Mme Loisier d’avoir effectué un travail d’importance. Nous pensons, nous, que le cheval n’appartient pas au passé ; il est l’avenir !