Monsieur le président, madame la rapporteur, mesdames, messieurs les sénateurs, vous avez évoqué à tour de rôle la situation de la filière cheval.
Vous avez rappelé, à juste titre, que la France a obtenu, aux jeux Olympiques, des résultats inespérés, qui ont fait la démonstration de la qualité de cette filière, en particulier en ce qui concerne l’équipe de concours complet. J’avais assisté aux championnats du monde équestres au Haras du Pin, où j’avais déjà pu constater son excellence.
Vous avez oublié de rappeler les grandes compétitions qui sont aujourd’hui internationalement reconnues : le prix d’Amérique, le prix de l’Arc de Triomphe, le prix de Diane, autant de courses qui passionnent des parieurs et des éleveurs du monde entier. J’ai ainsi été témoin de l’enthousiasme que suscite le prix d’Amérique au Japon. Cela contribue à internationaliser notre filière.
L’enjeu est de taille, car celle-ci compte 180 000 emplois directs sur tout le territoire. Elle est partagée entre le sport, le loisir et l’élevage, lequel rassemble ici des sénateurs de départements très concernés.
Il existe aussi une filière de cheval de travail. M. Lenoir nous a présenté l’historique du percheron, je lui rappelle que le postier breton était le cheval qui tirait les canons de Napoléon. Il était beaucoup utilisé pour sa petite taille, sa nervosité et sa puissance de trait.