Nos collègues, que je félicite pour leur travail, ont mis l'accent avec raison sur le développement du bio en outre-mer. Je crois en effet que nous devons encourager ces territoires à s'engager résolument dans la production biologique. Par ailleurs, si vous me permettez de rappeler mon expérience de vice-président du Conseil général de Seine-Saint-Denis, j'ai été amené à discuter de l'allocation des fonds structurels européens et en particulier de la délimitation des zonages qui est à la fois extrêmement fine et délicate. J'avais fait spécialement le déplacement à Bruxelles pour rencontrer Michel Barnier, alors Commissaire européen, mais également l'ensemble des groupes représentés au Parlement européen. Certains rendez-vous pouvaient être très brefs mais ils nous ont aidés à faire avancer nos dossiers. Il ne serait pas mauvais que la Délégation à l'outre-mer prépare à son tour un déplacement du même type à Bruxelles. J'approuve d'ailleurs la traduction en espagnol et en portugais de notre texte car ces territoires ont, eux aussi, autant à perdre et à gagner que nous. Le déplacement à Bruxelles pourrait également nous permettre de rencontrer les représentations permanentes de l'Espagne et du Portugal, ainsi qu'éventuellement celles des Canaries, de Madère et des Açores, si elles existent.