Je félicite à mon tour les auteurs de la proposition de résolution pour la clarté et la profondeur de leurs analyses. Aux cas de la banane et du sucre dont nous avons déjà parlé, j'attire votre attention sur un cas concret similaire, celui du riz de Guyane. Éric Doligé se souvient certainement de notre visite commune des rizières de Mana en 2009. Les producteurs de riz guyanais, soumis à la totalité de la règlementation européenne très stricte, n'ont pas eu les armes nécessaires pour affronter la concurrence déloyale des importations du Suriname et du Guyana. Parce que l'Union européenne acceptait de faire entrer sur son marché intérieur le riz en provenance de ces deux pays même s'il subissait des traitements phytosanitaires interdits en Europe, la filière guyanaise s'est effondrée.