Nous avons mis ce dispositif en place de façon transitoire, parce que je n’ai pas trouvé d’autre solution dans l’attente des fruits de toute la politique que je vous ai exposée.
Voilà le schéma global de notre politique, qui repose sur la création d’une fondation et d’une association cultuelle, sur la volonté de transparence des financements et sur une relation refondée avec l’islam de France.
Je veux conclure mon propos avec quelques considérations plus générales.
En premier lieu, on ne peut, si l’on est résolument républicain, considérer que ce qui se passe sur le terrain du terrorisme, qui mobilise nuit et jour le ministère de l’intérieur, justifie une conception de la relation entre la République et les musulmans de France destinée à exclure, à reléguer et à faire peur.
Je répondrai donc clairement et simplement à M. Rachline. En dépit de ce que vous diffusez, monsieur le sénateur, sur internet, y compris sur les blogs les moins fréquentables, je ne fais aucune concession à l’islamisme radical.