Je conclus, monsieur le président.
Si nos soldats et nos services, au Mali comme en Libye, en Irak comme en Syrie, partent au combat pour nos valeurs, nos diplomates n’ont de cesse, à l’ONU ou dans les capitales concernées, de proposer cessez-le-feu et plans de paix, parlant à tous sans relâche.
La France porte les valeurs de la République. Si Erbil, Alep, Mossoul sont loin, il demeure que l’honneur de notre pays aura été scellé dans la conscience collective, lorsque, le 21 août 2013, le Président de la République a refusé le renoncement après le bombardement indicible au gaz sarin de la Ghouta à Damas, alors que, déjà, se profilait le spectre effrayant du martyre d’Alep.
La France respecte ses engagements internationaux : au sein de la coalition, elle joue sa partition loyalement et efficacement, contribuant à détruire la matrice originelle du terrorisme, notamment à Raqqa et à Deir ez-Zor, et ce sans tapis de bombes, pour épargner les civils. Car nos Rafale et nos missiles ciblent, grâce au renseignement, les dépôts, les centres nerveux et les antres financiers des « fous d’Allah ».