Monsieur le secrétaire d’État, pouvez-vous nous rassurer ?
Alors que la France a annoncé vouloir mettre un terme aux négociations entre l’Union européenne et les États-Unis concernant le TAFTA, en raison d’un déséquilibre évident, la chancelière allemande Angela Merkel a déclaré, le mercredi 5 octobre, qu’il fallait poursuivre aussi longtemps que possible ces négociations, en dépit de l’hostilité suscitée par le projet dans de nombreux pays européens, comme la Slovaquie, l’Autriche, ou encore la France. Nous sommes choqués par cette position, mais seulement à demi surpris, car nous n’avons pas oublié que c’est l’industrie allemande qui est historiquement à l’initiative des discussions transatlantiques, dont elle pensait avoir tout à gagner.
Aujourd’hui, il semblerait que la Commission européenne continue de mener des négociations sur ce partenariat transatlantique.
Les négociations sur le TAFTA vont-elles se poursuivre dans les mois à venir, monsieur le secrétaire d’État ? Quelle sera l’action de la France lors du prochain Conseil européen sur ce dossier d’une importance extrême ?