Monsieur le Directeur général, vous avez souligné, lors de votre intervention, que la Caisse mène actuellement une politique dite de « respiration » de ses actifs, consistant notamment à se séparer d'actifs non stratégiques. Je souhaite donc évoquer un point essentiel et stratégique qu'est celui du rachat de l'entreprise STX, propriétaire des chantiers navals de Saint-Nazaire. Il existe des possibilités européennes et il y a des craintes asiatiques. Actuellement, l'État détient un tiers du capital de l'entreprise. On pourrait donc envisager l'hypothèse d'une participation additionnelle de l'État, éventuellement via la Caisse des dépôts, et pour une période déterminée, définie en amont, en vue de maintenir la pépite industrielle que constitue STX sur notre territoire. Je ne pense pas qu'il revient à l'État de gérer une telle entreprise. Il y a en revanche un enjeu d'indépendance nationale à intervenir dans ce contexte, pour une période déterminée. J'aimerais donc savoir si cette hypothèse peut être envisageable, sans qu'elle soit envisagée au moment où nous nous exprimons, sachant qu'il y aurait alors une participation des autres acteurs de cette économie, en tant que clients, et d'autres acteurs européens.