Intervention de Jean-Paul Emorine

Commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées — Réunion du 22 juin 2016 à 9h50
Table ronde sur la diplomatie économique

Photo de Jean-Paul EmorineJean-Paul Emorine :

Je vous remercie d'avoir participé à cette table ronde sur la diplomatie. Je remercie également le président Raffarin d'avoir bien voulu accepter cette organisation. Il en a tiré une partie des conclusions en faisant remarquer que pour exporter, il faut des investissements dans les régions. Si l'on veut créer de l'emploi, c'est la première remarque que nous pouvons faire.

On constate cependant toute une évolution. On a parlé de la BPI et du rapprochement avec COFACE. J'ai vécu la période où la commission des affaires économiques auditionnait l'ANVAR, OSEO, etc. La BPI est une belle structure, développée au niveau régional. Nous sommes dotés de nouvelles régions, et les CCI vont devenir régionales. Nous disposons d'à peu près toute la structure pour avancer.

Je voudrais faire une suggestion. J'étais président de commission lorsqu'on a abordé la question des pôles d'excellence et des pôles de compétitivité. J'ai participé, tout comme certains d'entre nous, au comité de sélection sur les pôles d'excellence. Je ne confonds pas les pôles d'excellence avec les pôles de compétitivité. Il se trouve qu'en région Bourgogne, nous disposons de deux pôles de compétitivité, dont un nucléaire. À une certaine époque, on ne connaissait qu'Areva. Cent quarante entreprises travaillaient pour elle sans se rencontrer. En matière d'exportation, il faut arriver à partager le même esprit, celui des pôles d'excellence.

Il faut aller vers des GIE qui se tournent vers l'exportation, mais il faut pouvoir les structurer à travers les régions et peut-être quelquefois au niveau interrégional. Il faudrait peut-être trouver une solution intermédiaire entre pôle de compétitivité et pôle d'excellence pour que la procédure ne soit pas trop longue.

Le monde s'organise en pôles. Si l'on veut exporter, il faut que ces PME puissent se rassembler et qu'il puisse y avoir une impulsion financière via l'État, comme dans les pôles de compétitivité, et via les régions, dont c'est la compétence.

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