La réforme des sous-préfectures devrait être conduite avec le même pragmatisme que la refonte des juridictions, désormais complètement acceptée. Il conviendrait de renforcer les moyens des préfectures plutôt que de maintenir des sous-préfectures qui, souvent, n'emploient guère qu'un chauffeur, une cuisinière et une assistante... Inciter avec une réforme indiciaire peut être une solution ; fort heureusement, nous avons des sous-préfets motivés, mais qui n'ont pas les moyens suffisants au niveau local. Il faut maintenir, mais aussi rationaliser. On ne peut défendre un modèle qui n'existe pratiquement plus.