Avec la brigade franco-allemande ?
Général Jean-Pierre Bosser. - Pas forcément, la brigade franco-allemande n'étant pas équipée de moyens lourds. Toutefois celle-ci, qui sera également déployée en 2018 dans le cadre des OPEX, sera bien employée. Ce serait un comble qu'on ne l'utilise pas pour cet exercice.
En Allemagne, comme d'ailleurs en Grande-Bretagne, l'effort des deux chefs d'état-major se porte aussi sur les équipements, l'entraînement et le soutien des matériels. Il existe donc une convergence dans la vision que l'on a de l'avenir.
Nous serons demain dans le Larzac avec le ministre. Nos légionnaires sont courageux. Le Larzac, c'est presque la moyenne montagne : il fait en ce moment trois degrés à La Cavalerie. On bénéficie des infrastructures du camp. Les légionnaires sont donc logés par douze, alors qu'ils ont l'habitude de se retrouver à deux par chambre.
Un grand plan d'investissement en matière d'infrastructures a pris la priorité sur les autres projets. C'est l'une des raisons pour lesquelles on a repoussé quelques projets du premier régiment d'artillerie. Le moral des légionnaires est bon.
Enfin, s'agissant de la recherche, certains industriels développent des concepts intéressants. Mais les industriels ne peuvent pas investir sans horizon. Cela fait partie du modèle économique, où le SOUTEX a également une place importante.
La parole est aux commissaires.