Cela fera partie des sujets dont il faudra discuter.
L'impact de l'opération Sentinelle sur les cessions existe. On héberge en effet aujourd'hui des militaires dans l'îlot Saint-Germain et au Val-de-Grâce.
Concernant Sentinelle, nous sommes en train de réaliser un immeuble d'hébergement au Fort de l'Est. Nous faisons également des travaux à Vincennes et dans le Fort de Nogent pour réhabiliter voire agrandir les hébergements, mais ces sites sont en dehors de Paris et engendrent des problèmes de trajet.
Le gouverneur militaire de Paris insiste sur le fait qu'on doit conserver des sites dans Paris. Nous avons décidé de renoncer à céder une part de la caserne Lourcine, le reste ayant été cédé au CROUS pour y réaliser des logements étudiants. Une dernière partie devait être cédée. Nous la conservons pour répondre aux besoins parisiens.
Cela freine-t-il les cessions de l'îlot Saint-Germain ou du Val-de-Grâce ? Non. Avant qu'un projet n'arrive et qu'un permis de construire soit déposé, il faudra au moins deux ans. Le repreneur a tout intérêt à héberger des occupants durant deux ans. Je ne sais où en sera Sentinelle dans deux ans mais, pour la période intermédiaire, on doit pouvoir gérer les choses correctement.
Les crédits du plan d'accompagnement des restructurations diminuent effectivement de 44 millions d'euros, notamment pour le plan d'accompagnement concernant le personnel militaire. Pourquoi ? Il n'y a plus de restructuration de même ampleur et moins de départs de personnel que dans le passé.
Le budget de 114 millions d'euros est en baisse de 36 % par rapport à 2016. La part militaire, quant à elle, diminue de 44,7 millions d'euros.
Pour ce qui est du SMV, un rapport va prochainement être remis au Parlement sur cette expérimentation. Vous aurez un débat sur ce sujet dans les semaines qui viennent.
Ceci me permet de répondre à la question au sujet des cadets. La direction du service national a vocation à animer toutes ces politiques. Les cadets sont répartis sur treize sites. Cela concerne six cent cinquante jeunes. 30 % viennent d'établissements situés en zones sensibles. Une extension du dispositif est envisagée. Il faudra prévoir les crédits, qui viennent aujourd'hui de la défense.