Intervention de Jacques Legendre

Réunion du 19 mars 2005 à 21h45
Avenir de l'école — Article 8 et rapport annexé

Photo de Jacques LegendreJacques Legendre :

Je suis désolé de ne pouvoir vous suivre sur ce point, monsieur le ministre.

En effet, je ne pense pas qu'il faille établir un parallèle entre la relance de l'apprentissage de l'allemand et un modeste développement de l'enseignement de l'arabe.

A cet égard, je rappellerai que le nombre d'apprenants de l'arabe est actuellement incomparablement plus faible que le nombre d'apprenants de l'allemand. Par conséquent, vouloir augmenter de 10 % un effectif pour l'heure très faible n'est tout de même pas extraordinaire, et cet objectif n'est pas à mettre en parallèle avec la défense des études germaniques, pour laquelle nous sommes tous mobilisés.

Je répète que la situation actuelle est tout de même grave, puisque l'on a dû se battre, l'an dernier, pour qu'un poste, je dis bien un poste, soit offert à l'agrégation d'arabe. Chaque année, un poste est mis au concours de l'agrégation ou à celui du CAPES, alternativement.

Nous n'en sommes tout de même pas là, Dieu merci, s'agissant de l'enseignement de l'allemand. Je pense donc qu'un geste fort de notre part aujourd'hui peut contribuer à la relance de l'enseignement de l'arabe. C'est pourquoi je maintiens mon amendement.

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