Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, nous sommes nombreux, au groupe UMP, à être présents au terme de ce débat car nous savons que le texte examiné est ambitieux et qu'il porte en lui un véritable projet pour notre école.
Au travers des objectifs définis par cette loi d'orientation et de programmation, avec les moyens mis en oeuvre pour les réaliser, tous nos enfants se voient offrir la possibilité de maîtriser les connaissances fondamentales qui leur permettront de mieux s'intégrer dans la société et d'arriver bien armés sur le marché du travail : maîtrise du français et des mathématiques, culture humaniste et scientifique nécessaire pour exercer pleinement la citoyenneté, langues étrangères et techniques d'information et de communication.
Ce texte n'est pas l'affichage d'un voeu pieux, comme certains sur d'autres travées ont pu le dire, mais répond à un besoin impérieux dicté par l'état extrêmement préoccupant dans lequel se trouve notre école. Il devenait nécessaire que les jeunes aient les moyens de devenir les acteurs de leur temps, et non pas ses otages.
Quatre orientations s'étaient dégagées de la concertation nationale lancée par le Président de la République il y a un an : que l'école fasse réussir tous les élèves, que tous nos enfants maîtrisent les fondamentaux, que l'école ait pour mission de permettre à chacun de trouver sa voie et, surtout, comme l'a si bien expliqué M. le rapporteur, que la diversité de rythme de chacun des enfants soit comprise et prise en compte dans le cursus scolaire.
II nous fallait donc répondre à l'incapacité de l'école à s'adapter et à faire réussir tous nos enfants. Je me félicite, monsieur le ministre, d'avoir aujourd'hui à voter un texte qui s'attaque, enfin, courageusement à cette question.
Cette loi donne un souffle nouveau à l'école, grâce à son ambition affichée de faire réussir l'ensemble de nos enfants. Elle répond aux défis majeurs que l'école doit relever, et ce grâce au socle commun des connaissances, pour que personne ne soit laissé au bord du chemin ; au suivi de chacun des élèves que l'équipe pédagogique de l'établissement aura en charge grâce au parcours personnalisé de réussite éducative ; aux nombreuses dispositions sur les langues étrangères pour que les petits Français d'aujourd'hui et de demain soient parfaitement intégrés dans l'environnement européen et mondial ; à la prise en compte de la diversité des élèves et des difficultés particulières de certains enfants, comme la précocité et la dyslexie ; à la présence d'un personnel médical et social accompagnant les enfants dans leurs problèmes quotidiens ; à l'assurance de la mixité au sein de l'école.
Grâce à cette loi, le système éducatif deviendra plus efficace, et des moyens sont prévus pour cela. Vous jetez ainsi les bases, monsieur le ministre, d'un projet global avec la communauté éducative tout entière, c'est-à-dire tous ceux qui, dans un établissement scolaire, participent à l'accomplissement des missions de l'école, notamment les personnels des écoles, les parents d'élèves, les collectivités territoriales et les acteurs institutionnels, économiques et sociaux associés au service public de l'éducation.
Je tiens aussi, au nom du groupe UMP, à vous remercier de la qualité de nos échanges tout au long de ces débats. Je tiens enfin à féliciter la commission, son président Jacques Valade, son rapporteur Jean-Claude Carle, et le rapporteur pour avis de la commission des finances Gérard Longuet, qui ont fait un vrai travail de synthèse et de proposition.
Cette loi est celle qu'attendent de nombreux Français pour la réussite de leurs enfants. Le groupe UMP est à vos côtés, monsieur le ministre, et partage votre satisfaction de cet excellent travail pour l'avenir de notre école.
Bien évidemment, nous voterons ce texte.