Intervention de Jacques Valade

Réunion du 19 mars 2005 à 21h45
Avenir de l'école — Vote sur l'ensemble

Photo de Jacques ValadeJacques Valade, président de la commission des affaires culturelles :

Je ne reviendrai pas sur le fond, monsieur le ministre, car nous avons passé, comme l'a rappelé M. le rapporteur, cinq jours et cinq nuits ensemble à travailler sur ce texte, après que beaucoup de Français se sont investis dans la réflexion et dans la formulation de propositions. C'est à partir de ces propositions, qui étaient très larges, que vous avez essayé, monsieur le ministre, de tirer la matière de ce qui pouvait faire l'objet de ce projet de loi, que le Sénat vient d'examiner après l'Assemblée nationale.

Je voudrais à mon tour formuler quelques remerciements.

Je remercierai tout d'abord la présidence de séance, tout particulièrement M. Philippe Richert, qui, malgré les vicissitudes liées au débat démocratique, a su faire preuve de compétence, d'autorité et de gentillesse. Merci, monsieur le président, d'avoir su, dans les moments un peu chauds, nous ramener dans les limites du raisonnable. La sérénité est revenue - nous l'avons d'ailleurs démontré tout au long de cette journée - grâce à la volonté politique du ministre et à la bonne volonté de tous, à des degrés divers. Nous avons pu nous exprimer et modifier le texte en finissant nos débats à une heure raisonnable.

J'associe à mes remerciements les services qui participent à la séance ; les « débordements » que nous avons connus il y a quelques heures n'ont pas facilité leur tâche.

Je remercie le rapporteur au fond, Jean-Claude Carle, auquel sa participation à la commission Thélot a donné une vision particulièrement pertinente. Je remercie également le rapporteur pour avis M. Gérard Longuet et M. Paul Girod qui l'a parfaitement suppléé. Gérard Longuet nous a apporté, avec rigueur et compétence, le point de vue de la commission des finances, même s'il a parfois « sous-traité » l'utilisation de l'article 40 à quelques commissaires de cette commission.

Je voudrais m'adresser à toutes celles et à tous ceux qui ont contribué à l'élaboration du rapport, et en premier lieu aux membres de la commission des affaires culturelles, quelle que soit leur position sur l'échiquier politique ; un certain nombre d'entre eux sont présents, et je les remercie. Dans l'ambiance que nous essayons de maintenir à la commission des affaires culturelles, ils ont apporté leurs contributions, parfois divergentes mais toujours efficaces et courtoises.

Je voudrais à mon tour adresser nos remerciements à nos collaboratrices, car le Gouvernement nous a soumis à rude épreuve avec l'accélération du calendrier et la déclaration d'urgence. Il en est résulté des contraintes supplémentaires, que nous avons su assumer.

Enfin, je voudrais vous adresser mes remerciements, monsieur le ministre, ainsi qu'à vos collaborateurs.

Vous avez montré dans cette démarche particulièrement difficile à la fois courage, détermination et compétence. Du courage, il en fallait pour présenter ce texte. On a glosé encore récemment sur sa pérennité. Ce texte était indispensable. L'école ne pouvait plus rester dans cette incertitude ; il fallait préciser un certain nombre de choses et répondre à l'attente des enfants, des adolescents, des parents et, surtout, de la communauté nationale.

Nous avons apprécié votre volonté politique, qui traduit celle du Gouvernement et du Président de la République. Elle a permis d'aboutir à ce texte, certes perfectible, qui n'est sans doute qu'une étape dans le long cheminement pour l'école de la République, de la nation.

Comme vous, nous sommes attachés à la réussite de nos enfants au terme de leur formation et de leur éducation par l'école et par la famille, au profit de chacun et de l'ensemble de la communauté nationale.

Merci, François Fillon ; merci, monsieur le ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche. Nous aurons sans doute bientôt d'autres rendez-vous.

L'éducation nationale, ce n'est pas seulement l'école, c'est également l'université, et les relations de l'enseignement du second degré avec elle - nous avons évoqué ce point à plusieurs reprises. Nous avons regretté de ne pouvoir approfondir, mais on ne peut pas tout faire d'un coup.

Votre « superministère » comprend aussi la recherche. Nous attendons sans impatience mais avec beaucoup d'intérêt le texte que vous nous soumettrez d'ici à quelques semaines.

Merci de votre présence, de votre disponibilité et de votre courage.

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