Intervention de Emmanuelle Cosse

Réunion du 9 novembre 2016 à 14h30
Statut de paris et aménagement métropolitain — Articles additionnels avant l'article 33

Emmanuelle Cosse, ministre :

Monsieur le sénateur Favier, nous n’avons pas la même lecture du contrat de plan État-région 2015-2020. Évidemment, nous pouvons toujours faire davantage pour développer les mobilités douces, mais, comme vous le savez, cela ressortit également aux départements, notamment pour les arbitrages qu’ils effectuent entre le financement de la route et celui d’autres infrastructures.

Surtout, aujourd’hui, le problème n’est pas tant celui des moyens dédiés à l’aménagement de pistes cyclables supplémentaires que celui – vous le dites d’ailleurs vous-même – du développement, à l’échelle francilienne, d’un véritable réseau utilisable, lequel pourrait par ailleurs être un outil touristique très important, comme l’ont montré un grand nombre de régions qui ont développé leur territoire par la promotion des mobilités douces.

Quoi qu’il en soit, il me semble que ce n’est pas en augmentant la taxe en cause que nous favoriserons le développement des aménagements. Un tel développement passera plutôt par une mobilisation des collectivités locales, qui, en la matière, doivent s’engager au premier chef.

Le Gouvernement émet donc un avis défavorable sur cet amendement.

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