Intervention de Brigitte Gonthier-Maurin

Réunion du 9 novembre 2016 à 14h30
Statut de paris et aménagement métropolitain — Articles additionnels après l'article 35

Photo de Brigitte Gonthier-MaurinBrigitte Gonthier-Maurin :

Nous nous sommes interrogés sur l’attitude à adopter face à cet amendement.

Sur la forme, son dépôt impromptu ne nous a pas laissé beaucoup de temps pour l’examiner. La réponse de la commission de la culture, que j’ai interrogée ce matin, était vraiment minimaliste.

Sur le fond, si nous partageons évidemment l’objectif de valorisation des sciences humaines et sociales, nous avons, vous le savez, mes chers collègues, des réticences quant au mouvement actuel de fusions-restructurations.

Mais notre inquiétude principale concerne le financement, qui relèvera d’un partenariat public-privé, pour 600 millions d’euros, soit le budget d’environ six universités de taille moyenne, et d’une intervention de l’État, pour 450 millions d’euros.

Nous souhaiterions avoir plus de recul. Nous craignons la mise en place d’un enseignement supérieur à deux vitesses, alors que l’on affirme partout, notamment dans la stratégie nationale de l’enseignement supérieur, que l’ambition est au contraire d’élever le niveau de connaissances et de qualifications pour toutes et tous, dans un objectif non seulement économique, mais aussi anthropologique, comme l’a indiqué M. Mandon la semaine dernière.

Par conséquent, nous nous abstiendrons lors du vote du présent amendement.

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