Certes, cela a en effet été discuté et décidé en 2013 à la suite d’études, mais le Conseil d’État a souligné, lors de l’étude de la déclaration d’utilité publique, ce risque d’instabilité. Or je ne vous cache pas que, derrière les dix lignes de métro en question – au-delà des enjeux relatifs aux emplois créés, à la mobilité et au désenclavement des territoires –, il y a aussi un enjeu touchant à la réalisation des projets dans les temps. C’est pour cette raison que nous avons proposé la voie de la régularisation législative pour être dans les clous.
Vous pouvez regretter, monsieur le rapporteur, que cela n’arrive que maintenant, mais le Conseil d’État a signalé cette difficulté et nous pensons qu’il est vraiment utile de consolider ce montage.
Vous pouvez ensuite estimer que ce projet présente de nombreuses difficultés, mais cette nouvelle infrastructure de transport à l’échelle du Grand Paris est soutenue depuis au moins quinze, voire vingt ans, par un grand nombre d’élus de la Haute Assemblée…