Jamais l’État, à moins de remonter bien longtemps en arrière, n’avait fait autant pour accompagner la ruralité. Et le succès est au rendez-vous : la baisse d’investissement des collectivités rurales, qui était une réalité pendant deux ans, s’est inversée grâce à l’action du Gouvernement.
La création des contrats de ruralité, pendants des contrats de ville, a également rencontré un grand succès. Avant même que leur financement ne soit assuré dans le prochain projet de loi de finances pour 2017, de nombreux contrats sont sur le point d’être signés. Ils sont très appréciés et demandés. Contrairement à ce que vous laissez entendre, monsieur le rapporteur, la ruralité, et c’est heureux, est loin d’être délaissée par le Gouvernement.
Nous nous intéressons aussi aux relations entre métropoles et ruralité. Dans une métaphore remarquable, vous avez dit que nous arrosions là où l’herbe était déjà verte. Or, vendredi dernier, à Brest, j’ai pu évoquer avec le président de la métropole l’application du pacte à venir entre l’État et cette métropole. Une enveloppe de 150 millions d’euros a pu être dégagée, dans le cadre du comité interministériel aux ruralités, le CIR, pour accompagner ces pactes. Il y aura d’autres accompagnements.
Nous avons aussi souhaité, au nom de cette osmose, de ces équilibres entre ville et campagne, la signature de contrats de réciprocité. Nous voulons que les relations entre la ville et la ruralité soient fondées sur la complémentarité et non plus sur l’opposition. Nous avons donc signé, à Plonévez-du-Faou, le premier contrat de réciprocité de France qui lie désormais Brest Métropole et le pays Centre Ouest Bretagne.
Le Gouvernement n’a par conséquent pas oublié, monsieur le rapporteur, de créer les conditions de l’osmose, de la complémentarité et de la solidarité nécessaires entre métropole et ruralité, à la satisfaction générale. La métropole de Toulouse a également élaboré un contrat de réciprocité avec le pays du sénateur Raymond Vall, maire de Fleurance.
Nous œuvrons ainsi à un aménagement harmonieux du territoire national, à rebours de tout ce que vous venez de dire.