Je souhaite avant tout répondre à notre rapporteur sur un point précis : j’ai défendu en quelque sorte un amendement de rattrapage, dans l’hypothèse où l’amendement gouvernemental serait rejeté. Dès lors, on ne peut pas m’accuser de vouloir multiplier indéfiniment le nombre de métropoles. En outre, je ne suis pas tout à fait d’accord avec l’interprétation que fait M. le rapporteur du nombre de métropoles qui seraient créées si mon amendement venait à être adopté. Très clairement, il ne concernait que Saint-Étienne et Toulon. Cette question est néanmoins secondaire, et nous pourrons en reparler.
Nous aurions défini la métropole de façon floue. C’est faux : elle est définie de façon extrêmement précise dans la loi MAPTAM, et aucun de ces amendements ne revient sur ce point.
Nous proposons simplement – je me joins aux demandes des autres villes dont les représentants se sont exprimés, car elles me semblent raisonnables – une solution très pragmatique : permettre à des communautés urbaines ou à de grandes communautés d’agglomération d’assurer cinq ou six compétences supplémentaires, le plus souvent, d’ailleurs, après discussion avec le département et les régions, et ce en vue d’améliorer la cohérence de la gestion territoriale. Nous ne demandons rien de plus. C’est incroyablement pragmatique, notre seul objectif est de mieux gérer notre territoire, dont l’armature urbaine dépasse, en vérité, huit ou neuf grandes villes.
Dans le discours tenu par Philippe Bas, on a cru comprendre que celui-ci voulait s’opposer à la métropolisation du pays.