Vous nous avez fourni une belle plaquette, avec de beaux chiffres - 23 milliards d'euros -, des taux de rentabilité de 7 % à 8 %, etc. Malheureusement, l'expérience prouve qu'en matière d'investissements dans les grandes infrastructures, on est très souvent face à des débordements de coûts. Quelle garantie a-t-on que ces chiffres soient respectés ?
La deuxième question porte sur le mode de financement du Grand Paris Express. Il existe des emprunts. Certains sont sur fonds d'épargne. Pouvez-vous être plus précis sur le taux auquel vous empruntez ? N'est-il pas plus intéressant que ce soit l'État qui emprunte ? Quel est l'intérêt de passer par une structure intermédiaire ? Passer par les fonds d'épargne de la Caisse des dépôts et consignations ou par d'autres types d'emprunts n'a-t-il pas pour conséquence de renchérir le coût du financement ?
Je voudrais enfin faire part de mon étonnement s'agissant des cartes. La brochure de présentation décrit souvent la liaison avec l'aéroport Charles-de-Gaulle comme essentielle. Objectivement, tous les RER B qui vont à Charles-de-Gaulle sont maintenant omnibus, et les conditions pour aller à Orly sont une catastrophe, puisqu'il faut changer à Massy-Palaiseau pour cause de rupture de charge.