Intervention de Albéric de Montgolfier

Commission des finances, du contrôle budgétaire et des comptes économiques de la nation — Réunion du 10 février 2016 à 10h32
Enjeux économiques et financiers de la construction du grand paris express — Audition conjointe de Mm. Jean-Yves Le bouillonnec président du conseil de surveillance et philippe yvin président du directoire de la société du grand paris

Photo de Albéric de MontgolfierAlbéric de Montgolfier, rapporteur général de la commission des finances :

Vous nous avez fourni une belle plaquette, avec de beaux chiffres - 23 milliards d'euros -, des taux de rentabilité de 7 % à 8 %, etc. Malheureusement, l'expérience prouve qu'en matière d'investissements dans les grandes infrastructures, on est très souvent face à des débordements de coûts. Quelle garantie a-t-on que ces chiffres soient respectés ?

La deuxième question porte sur le mode de financement du Grand Paris Express. Il existe des emprunts. Certains sont sur fonds d'épargne. Pouvez-vous être plus précis sur le taux auquel vous empruntez ? N'est-il pas plus intéressant que ce soit l'État qui emprunte ? Quel est l'intérêt de passer par une structure intermédiaire ? Passer par les fonds d'épargne de la Caisse des dépôts et consignations ou par d'autres types d'emprunts n'a-t-il pas pour conséquence de renchérir le coût du financement ?

Je voudrais enfin faire part de mon étonnement s'agissant des cartes. La brochure de présentation décrit souvent la liaison avec l'aéroport Charles-de-Gaulle comme essentielle. Objectivement, tous les RER B qui vont à Charles-de-Gaulle sont maintenant omnibus, et les conditions pour aller à Orly sont une catastrophe, puisqu'il faut changer à Massy-Palaiseau pour cause de rupture de charge.

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