Intervention de Albéric de Montgolfier

Commission des finances, du contrôle budgétaire et des comptes économiques de la nation — Réunion du 10 février 2016 à 10h32
Enjeux économiques et financiers de la construction du grand paris express — Audition conjointe de Mm. Jean-Yves Le bouillonnec président du conseil de surveillance et philippe yvin président du directoire de la société du grand paris

Photo de Albéric de MontgolfierAlbéric de Montgolfier, rapporteur général :

Certes, mais quand on va à Shanghai avec le Maglev, on met 7,5 minutes pour parcourir exactement la même distance !

Je ne parle même pas des conditions de sécurité : le président d'une compagnie aérienne m'a confié que presque 100 % des employés de sa compagnie ont été victimes d'agressions dans le RER B à certaines heures !

Concrètement, pourquoi le projet de CDG Express en liaison directe n'est-il pas intégré à ce projet ? Quel va être le gain de temps pour la liaison directe avec les aéroports ? Selon les tableaux, il est relativement minime !

N'est-on pas en train d'établir des projets concurrents qui vont du coup diminuer la viabilité d'un projet de liaison directe avec les aéroports ? Cela reste problématique. On parle de compétitivité, et on dit qu'il existe des avantages considérables, en France, sur les liaisons aéroportuaires, avec des aéroports qui disposent notamment de possibilités d'extensions, contrairement aux autres aéroports, comme Londres en particulier : si les liaisons avec les aéroports restent aussi catastrophiques, nos trois aéroports parisiens n'en tireront pas l'avantage compétitif qu'ils devraient en tirer. Pourquoi ne prévoit-on donc pas une liaison directe vers ces aéroports dans le projet ?

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