Monsieur le président, madame la secrétaire d'État, monsieur le président de la commission des affaires sociales, monsieur le rapporteur général, madame, messieurs les rapporteurs, mes chers collègues, nous avons terminé vendredi dernier en début de soirée l’examen du projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2017, après une semaine de débats, des débats un peu hachés, mais de qualité, je tiens à le souligner. Nous avons su, les uns et les autres, exposer nos points de vue sans nous lancer des invectives, en essayant de convaincre de manière constructive, parfois un peu combative, mais c’était nécessaire…
La campagne pour la primaire de la droite et du centre n’a finalement eu que peu d’influence sur les discussions, sauf peut-être lorsque certains – pas toujours des parlementaires d’ailleurs ! – ont orienté le débat sur des considérations plus politiques, en lien avec le programme des candidats. C’est un terrain sur lequel nous ne souhaitions pas aller, quand bien même nous ne partagions pas les mêmes positions. Cela ne nous a pas empêchés d’opposer au Gouvernement nos désaccords, sur lesquels je reviendrai de manière plus détaillée.
Avant d’aller plus loin, je tiens à saluer le travail de mon collègue Jean-Marie Vanlerenberghe, rapporteur général, de l’ensemble des rapporteurs et des services de la commission des affaires sociales. Nous avons beaucoup travaillé, et j’en suis fier. Je remercie également Alain Millon pour la qualité des échanges que nous avons eus au sein de la commission.
Madame la secrétaire d'État, mes chers collègues, je le dis d’emblée, le groupe UDI-UC votera le PLFSS pour 2017…