Chers collègues de la majorité sénatoriale, quelle est votre stratégie globale ? Selon vous, faut-il plus de dépenses ? Moins de dépenses ? Approuvez-vous la consultation à 25 euros, l’augmentation du point d’indice ? Nous ne le savons pas !
Pour ce qui est des dispositions que vous avez adoptées, elles témoignent d’une vision réductrice de la sécurité sociale. Je pense tout particulièrement à la suppression du tiers payant généralisé et à celle du fonds pour le financement de l’innovation pharmaceutique.
Trop rares ont été les occasions de dépasser les clivages partisans au service du seul intérêt général. C’est dans cet esprit que le groupe socialiste et républicain a voté, contre l’avis du Gouvernement, l’amendement tendant à exonérer de cotisations retraite les médecins retraités reprenant une activité partielle dans une zone sous-dense et qu’un large accord s’est formé pour réécrire l’article consacré aux biosimilaires.
Au moins avons-nous pu débattre, ce qui risque de nous être refusé pour le projet de loi de finances. Je remercie Alain Milon, président de la commission des affaires sociales, et Jean-Marie Vanlerenberghe, rapporteur général, d’avoir permis aux sénateurs de s’exprimer.
Permettez-moi d’exprimer, pour finir, l’inquiétude que m’inspirent les programmes des candidats de la droite et du centre