Nous avons voulu mettre en oeuvre une politique numérique très volontariste. À notre arrivée, un petit noyau de salariés travaillait déjà sur ces nouveaux supports et l'on pressentait un risque de dissociation entre nouvelle et ancienne télévisions. Nous avons voulu éviter toute concurrence interne. De fait, l'expérience de cohabitation de deux rédactions a été catastrophique dans la presse, faisant naître des guerres coûteuses et stériles. ARTE a désormais franchi le cap du numérique et nos équipes nous remercient aujourd'hui de nos choix.
Nous sommes très contents du succès des opéras, qui attirent 800 000 téléspectateurs en France et en Allemagne, ce qui est sans commune mesure avec la fréquentation des salles. Nous pouvons compter sur un public de passionnés, qui plébiscite nos programmes classiques, tant en différé qu'à l'antenne. Mais nous nous ouvrons aussi à des musiques plus contemporaines, comme le metal, qui a beaucoup de succès.
Pour Educ'ARTE, nous entretenons des rapports très étroits avec l'éducation nationale. Nous avons signé des conventions avec Mme Najat Vallaud-Belkacem, qui nous a beaucoup aidés.