Intervention de Dominique Chauvin

Délégation sénatoriale à la prospective — Réunion du 21 octobre 2016 : 1ère réunion
Quatrième table ronde : « la ville en réseaux »

Dominique Chauvin, prospectiviste :

On ne peut qu'être d'accord avec tout ce qui a été dit sur le numérique, mais, en tant que prospectiviste, je reste un peu sur ma faim. Le potentiel du numérique me paraît beaucoup plus important que les notions qui ont été évoquées, par exemple le monitoring. C'est en effet un moyen pour synchroniser. Je citerai deux exemples.

Tout d'abord, celui du réseau électrique, qui peut être vu comme un système de flux de matières ou d'informations, mais qui doit aussi être considéré à l'échelle européenne, puisqu'il synchronise 500 millions d'habitants à 50 hertz. Cela représente une puissance considérable.

Ensuite, celui de la lumière. Il y a, d'un côté, la lumière blanche, qui est stochastique : tout vibre sans cohérence, d'où son nom de lumière « incohérente ». Il y a, de l'autre, la lumière laser, découverte dans les années soixante et qui se différencie par le fait que tous les atomes vibrent au même moment, ce qui crée, là aussi, une puissance phénoménale.

Finalement, le numérique n'est-il pas un moyen de synchroniser, dès lors que nous trouverons l'outil pour le faire ? Actuellement, la synchronisation est de l'ordre de 10-7 secondes.

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