Intervention de Dominique Alba

Délégation sénatoriale à la prospective — Réunion du 21 octobre 2016 : 1ère réunion
Cinquième table ronde : « la ville végétale »

Dominique Alba, directrice générale de l'Apur :

À l'échelle de la métropole parisienne, un cadastre solaire a été élaboré afin de rassembler les données relatives aux ressources naturelles et aux consommations. Aussi, pour assurer la résilience de la ville, on dispose aujourd'hui d'outils à peu près équivalents à ceux qu'on utilisait pour produire des mètres carrés.

Grâce aux évolutions de l'informatique et de la donnée numérique, on dispose de systèmes très sophistiqués qui permettront aux élus de prendre des décisions assez simples et, surtout, de faire face aux propositions des opérateurs d'énergie qui restent des sortes de grosses boîtes noires auprès desquelles l'on ne sait pas trop ce qu'on achète. En particulier, les opérateurs de l'eau ne sont pas les derniers en la matière.

Je dirige une agence d'urbanisme qui est connue pour avoir conçu les Zac parisiennes et le plan d'occupation des sols de 1977. Depuis, nous avons beaucoup évolué. Nous avons ainsi proposé un document qui se veut une contribution pour un plan climat-air-énergie territorialisé, cartographié à la parcelle, et avons calculé les capacités solaires de tous les bâtiments de la métropole. Nous disposons donc d'outils et de bases de données très précis. Nous travaillons sur les brises thermiques et nous connaissons donc les effets de la chaleur, ainsi que les phénomènes que vous avez décrits de variation de chaleur selon les revêtements au sol. Nous sommes donc capables d'optimiser l'investissement de la société pour le bien-être.

Monsieur Schuiten, que pouvez-vous nous dire au regard du message plein d'espoir des trois intervenants précédents ?

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